L'usure dans notre quotiden

Je trouve l’inspiration dans les ruines, dans ces bâtiments oubliés qui pourrissent sans qu’on s’en préoccupe, qui sont dévorés par les termites et par le temps. La peinture écaillée, la rouille, les écoulements verdâtres d’humidité se mélangent, font naitre d’autres teintes, des couleurs chaudes et froides ou bien des contrastes d’ombre et de lumière. Ils apportent de la beauté à un monde d’oubli et de solitude.

Il y a parfois une certaine tristesse derrière la caméra, le regret d’une société qui ne fait pas attention, qui permet au temps de détruire ce que l’homme a mis si longtemps à construire.